Les électeurs des Comores ont voté dimanche aux élections législatives, auxquelles 338.940 électeurs étaient appelés à participer, dans un contexte de boycott des principaux partis d’opposition, qui ont exprimé leurs inquiétudes quant au « manque de transparence du scrutin », les candidats se disputent 33 sièges parlementaires dans 33 circonscriptions électorales, alors que l’on s’attend à ce que le parti au pouvoir l’emporte avec une large majorité, notamment compte tenu de l’absence d’un spectre d’opposition significatif.
Les élections verront la participation de certains partis d’opposition, pour éviter de répéter le scénario du boycott des législatives de 2020, qui avait ouvert la porte à la montée du parti du président, « Renouveau pour les Comores », les Comores, un groupe d’îles de l’océan Indien au large de la côte sud-est de l’Afrique, sont dirigées par l’ancien militaire Azali Assoumani, arrivé au pouvoir lors d’un coup d’État en 1999 et qui a remporté quatre élections depuis 2022. Il a quitté le pouvoir en 2006, Il est ensuite revenu en 2016. Osmani a remporté la dernière élection présidentielle tenue en janvier 2024, lui permettant de rester au pouvoir jusqu’en 2029.
Les opposants accusent Osmani d’excès autoritaires et le soupçonnent de vouloir préparer son fils aîné, Nur al-Fatah, à prendre la relève lorsque son mandat prendra fin en 2029. L’année dernière, Osmani a accordé à son fils de nouveaux pouvoirs étendus, le rendant responsable de la coordination de toutes les affaires gouvernementales. .
