En Algérie, le nombre croissant de prisonniers d’opinion et leur exposition à diverses formes de torture et d’humiliation suscitent une vague grandissante de dénonciations contre l’approche répressive des autorités militaires dans le domaine des droits et des libertés. Le régime continue d’étouffer les voix critiques à l’égard de la politique brutale de Tebboune, dans un contexte inquiétant laissant présager une aggravation de la situation des droits humains dans le pays. Dans ce climat, des citoyens de tous horizons sociaux et régions géographiques dénoncent ce qu’ils décrivent comme une intensification des provocations et des atteintes aux libertés fondamentales, exprimant une profonde inquiétude face à la détérioration des droits et des libertés dans la République.
Ces citoyens, révoltés, considèrent les violations flagrantes et persistantes des droits humains comme un signal alarmant du retrait des institutions étatiques de leur rôle fondamental de garant des droits et libertés, tel que prévu par les lois nationales et les conventions internationales. Ils dénoncent également ce qu’ils qualifient d’attaques continues contre les opposants aux politiques impopulaires et antidémocratiques de l’État.
Les arrestations arbitraires, de plus en plus fréquentes, coïncident avec la montée du hashtag « Manish Radi », qui a trouvé un écho significatif parmi les citoyens, hommes et femmes, exprimant colère et douleur. Ces manifestations de mécontentement ont été violemment réprimées par le régime militaire. Selon des militants, toute personne portant le slogan « Manish Radi » ou rejoignant les manifestants a été arrêtée, battue et réduite au silence. Ces citoyens, qui revendiquaient pacifiquement leurs droits fondamentaux, ont été victimes d’une répression systématique visant à museler l’opposition et restreindre la liberté d’opinion et d’expression.
