En Algérie, il est impossible de critiquer le régime, même par un simple tweet, car si vous le faites, votre destin sera la mort, rien d’autre que la mort. En effet, lundi soir, un jeune homme dans la vingtaine, connu pour ses publications critiquant le régime et demandant les conditions les plus élémentaires de dignité humaine, telles que l’accès à l’eau, à l’électricité et aux denrées alimentaires, a été tué.
Le jeune homme a été poignardé à mort dans la ville de Mahdia, située dans la wilaya de Tiaret, dans des circonstances mystérieuses. Les motifs et l’auteur du crime restent inconnus. Le corps de la victime, M. Houari, portait des traces de coups de couteau au niveau du cou et du cœur. Selon des sources locales, le crime a eu lieu dans un endroit relativement isolé. Les autorités de sécurité ont ouvert une enquête sur l’incident.
Cet événement est un autre exemple des violences récentes à Tiaret, où un individu a été poignardé à mort alors qu’il se rendait à la mosquée pour la prière de l’aube. La victime était connue pour être un partisan et un sympathisant de l’activiste islamique et opposant Ali Belhadj. De plus, deux autres jeunes hommes ont été poignardés à mort le mois dernier dans le quartier où ils résidaient, Oued Tolba. Beaucoup de citoyens pensent que le régime des généraux élimine les opposants de manière brutale.