Politique

Les tambours de guerre résonnent entre l’Est et l’Ouest au sein de l’armée algérienne à cause des revenus du pétrole et du gaz

Avec le début de la nouvelle année, la situation difficile de l’armée algérienne, qui est perçue non pas comme une institution nationale mais comme le bras armé de ce que l’on appelle l’État de l’Est ou l’État de Biskra, devient de plus en plus évidente pour ceux qui connaissent les rouages internes des affaires. Ce dysfonctionnement, transmis de génération en génération par les élites qui ont contrôlé l’armée et l’ont utilisée comme un outil de répression et de despotisme, a permis de maintenir le pouvoir en Algérie, soit par des façades démocratiques, soit par des coups d’État militaires. Par conséquent, il n’est pas surprenant que les conflits internes éclatent au grand jour, surtout après que les généraux de l’Est aient commencé à se libérer de la domination des généraux et des élites de l’Ouest, en particulier les natifs de Tlemcen et d’Oran.
Dans ce conflit entre l’Est et l’Ouest, les jeunes des wilayas du sud marginalisées au sein de l’armée doivent prendre des positions fortes et imposer leur présence au sein de l’institution et lutter pour les intérêts de leurs régions, comme le font tous les autres, surtout que 80 % des soldats de cette armée viennent de ces régions opprimées, tandis que 70 % des officiers, grâce au général Saïd Chengriha, sont originaires des wilayas de l’Est et de leurs extensions dans ces régions, dans le cadre d’une mainmise systématique sur l’institution militaire.
Ce conflit interne destructeur au sein de l’institution militaire, pour lequel des intérêts de certaines élites ont été sacrifiés au détriment du peuple, indique le niveau d’injustice qui a frappé les Algériens dans leur quête de récupération de leurs droits usurpés. Par conséquent, nous mettons en lumière le conflit et la division internes au sein de l’institution militaire et la situation de scission interne qui apparaît comme une tache d’huile en expansion, ce qui pourrait nécessiter des changements radicaux et vastes. Par conséquent, la lutte pour réaliser un État fondé sur les principes de justice, d’égalité, de paix et reflétant véritablement le principe de citoyenneté reste un objectif fondamental. Cette vision nécessite de dépasser la domination actuelle des généraux de l’Est sur la richesse et le pouvoir et de cesser d’utiliser ces moyens pour la répression et le despotisme dans la gestion du destin du peuple algérien sans droit ni justice. Cela se manifeste clairement dans les déclarations contradictoires entre les dirigeants de l’armée algérienne, révélant des complexités internes évidentes dans le cours des événements politiques et militaires du pays. Par conséquent, toutes les milices au sein de l’institution militaire, y compris les milices du général Chengriha, doivent être soumises au contrôle de l’armée, sinon le pays connaîtra dans un avenir proche une guerre dévastatrice entre le camp de l’Est et le camp de l’Ouest. En effet, les différends au sein de l’armée dépassent les simples divergences politiques pour atteindre des niveaux de compétition qui pourraient avoir un impact majeur sur la stabilité du pays.

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