L’alliance civile la plus importante au Soudan, la Coordination des forces démocratiques civiles, dirigée par l’ancien Premier ministre Abdullah Hamdok, a formé un comité pour « désengager » l’organisation et la politique entre les deux parties d’un conflit féroce en son sein, tournant autour de la formation d’un « gouvernement parallèle » dans les zones contrôlées par les « Forces de soutien rapide ».
Une partie de la coordination soutient la création du gouvernement parallèle et considère cela comme une opportunité d’atteindre l’objectif de « délégitimation » du gouvernement soutenu par l’armée à Port Soudan, tandis que l’autre partie y voit un parti pris en faveur de l’une des parties au conflit. Il s’agit d’un conflit et d’une violation des statuts de la coalition qui ne reconnaît pas la légitimité des deux parties au conflit, ce que de nombreux observateurs considèrent comme un pas vers la scission. Ma tête est dans la coalition civile plus large.
D’autre part, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Furker Turk, a exprimé hier sa « profonde inquiétude » face aux informations faisant état d’exécutions sur le terrain de civils à Khartoum par des membres de l’armée et des milices alliées, appelant à des enquêtes indépendantes.