Politique

Le président tunisien prolonge l’état d’urgence avec un « mécontentement » des défenseurs des droits humains

Le président tunisien Kais Saied a décidé de prolonger l’état d’urgence, à compter d’hier, notant que la dernière prolongation de l’état d’urgence avait été émise le 30 décembre 2024 et était liée à la déclaration de l’état d’urgence pour une période de 10 ans. Il est à noter que l’état d’urgence a été prolongé sans interruption sur toute l’étendue de la République tunisienne depuis le 24 novembre 2015, suite à l’opération terroriste au cours de laquelle un bus de la sécurité présidentielle a explosé au centre de la capitale, ce qui a entraîné la mort de 12 personnes. Les forces de sécurité tunisiennes ont procédé hier, dans différentes localités, à l’arrestation d’individus condamnés à des peines de prison pour appartenance à une organisation terroriste. Cette annonce a coïncidé avec l’arrestation de six terroristes.

Le ministère tunisien de l’Intérieur a indiqué dans un communiqué que les mesures juridiques nécessaires ont été prises à leur encontre, après coordination avec le Parquet. Elle a appelé les citoyens à coopérer avec les unités de sécurité et à signaler toute information suspecte. Afin d’améliorer la sécurité publique et de maintenir la sécurité du pays et de ses citoyens, avec la déclaration d’une prolongation de l’état d’urgence en Tunisie, à chaque fois, des questions se posent dans l’ensemble de la société sur l’efficacité de ces mesures, car de nombreux militants des droits de l’homme et politiciens estiment que cette question n’est pas très cohérente avec la sécurité et le contexte politique du pays ; Parce que le pays n’a pas connu, depuis longtemps, d’opérations terroristes ou sécuritaires de grande ampleur.

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D’autres estiment que le système juridique en Tunisie est principalement régi par des articles et des lois qui permettent aux autorités compétentes de faire face aux incidents et événements terroristes et sécuritaires, et ils estiment donc qu’il n’est pas nécessaire de prolonger l’état d’urgence, que ce soit pour trente jours ou plusieurs mois de plus, mais d’un autre côté, les hommes politiques estiment que le pays connaît toujours des conditions politiques instables ; Car les menaces sécuritaires persistent, compte tenu de la poursuite de nombreuses protestations et manifestations, que certains pourraient exploiter pour envenimer la situation et appeler à des manifestations ou à des actes terroristes, tandis que les forces de sécurité continuent de traquer certaines cellules extrémistes.

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