Politique

Les dirigeants de l’opposition ougandaise exigent la libération d’un collègue accusé de trahison

Les dirigeants de l’opposition ougandaise ont exigé lundi la libération d’un collègue dont le procès militaire fait l’objet d’un recours judiciaire après que la Cour suprême a décidé que les civils ne peuvent pas être jugés par des tribunaux militaires, les autorités détiennent Kizza Besigye, quatre fois candidat à la présidentielle dans ce pays d’Afrique de l’Est, en prison depuis son retour chez lui depuis la capitale kenyane, Nairobi, où il a disparu le 16 novembre.

Quelques jours plus tard, Besigye et un assistant ont comparu devant un tribunal militaire à Kampala, la capitale ougandaise, pour répondre d’accusations de possession illégale d’une arme à feu et de menace à la sécurité nationale. Depuis lors, Besigye a été accusé d’un chef d’accusation plus grave, celui de trahison, passible de la peine de mort, la Cour suprême ougandaise a statué la semaine dernière que les civils ne pouvaient pas être jugés par des tribunaux militaires, remettant en question la compétence des officiers militaires non formés à rendre la justice.

Les partisans de Besigye et d’autres militants juridiques ont salué la décision, affirmant qu’elle arrivait au bon moment et représentait une bouée de sauvetage pour lui permettre d’éviter un procès militaire potentiellement dur, tandis que le président ougandais Yoweri Museveni a rejeté la loi.

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