L’expert belge en sécurité Jean-Jacques Wondo est arrivé mercredi à Bruxelles après avoir été détenu pendant plus de huit mois en République démocratique du Congo, où il a été reconnu coupable d’une tentative de coup d’Etat manquée dans la capitale, Kinshasa, Wondo est arrivé à Bruxelles, la capitale belge, où il a été chaleureusement accueilli par sa famille et ses proches. Il a également été reçu par le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévost, qui s’est déclaré heureux de la libération de Wondo qui a été arrêté en mai 2024, accusé d’implication dans une tentative de coup d’État manquée, cet incident a provoqué un état de tension sécuritaire extrême au Congo, ce qui a poussé les autorités à lancer une vaste campagne d’arrestations qui a concerné des dizaines de personnes.
En septembre 2024, Wondo a été jugé par un tribunal militaire de Kinshasa, qui l’a condamné à mort, avec 36 autres accusés, dont trois citoyens américains, un Britannique et un Canadien, le procès a été largement critiqué, de nombreux observateurs mettant en doute son équité et ses procédures, d’autant plus que la pression internationale sur le gouvernement congolais concernant les questions de droits humains s’est accrue, la condamnation de Wondo a suscité de vives réactions dans les cercles politiques et diplomatiques internationaux, notamment en Belgique, qui le considère comme un éminent expert en sécurité ayant contribué à l’analyse des affaires militaires africaines, le ministère belge des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur du Congo à Bruxelles pour protester officiellement contre cette décision, exprimant sa profonde inquiétude pour sa sécurité et exigeant qu’il bénéficie de conditions de détention humaines.
Le Parlement européen a également publié une déclaration appelant à la libération immédiate de Wondo, notant la détérioration de sa santé en prison. Le communiqué souligne que le traitement réservé à Wondo à l’intérieur de la prison ne répond pas aux normes internationales, ce qui accroît la pression sur le gouvernement congolais, il convient de noter que la République démocratique du Congo avait effectivement aboli la peine de mort depuis 2003, mais en mars 2024, le gouvernement a décidé de rétablir cette peine, déclenchant une vague de critiques en matière de droits humains.