Politique

L’ONU souligne la nécessité d’éviter une nouvelle prolongation de la période de transition au Soudan du Sud

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Soudan du Sud, Nicholas Haysom, a déclaré que « le temps presse » pour prolonger la période de transition du pays, soulignant que les parties « ne doivent pas se faire d’illusions » sur le fait que des ressources seront disponibles pour superviser la mise en œuvre de l’accord de paix s’il n’y a pas « de preuve de volonté politique pour accélérer la mise en œuvre des principaux objectifs », lors de son exposé au Conseil de sécurité de l’ONU mercredi sur la situation dans le pays, Haysom a déclaré que ce mois-ci marquait le début de la quatrième prolongation de l’accord de paix revitalisé de 2018, notant que même si le peuple du Soudan du Sud a été patient, il n’y a « aucune envie d’une autre prolongation ».

Il a noté que des progrès avaient été réalisés dans les domaines de l’espace civil et politique, des mesures de sécurité, des préparatifs des élections et de l’élargissement de l’accès à la justice – des réalisations importantes, mais a souligné qu’elles n’étaient pas suffisantes « pour réaliser des progrès significatifs sur les conditions critiques requises pour les élections et l’adoption d’une nouvelle constitution », et n’indiquaient pas une réelle volonté politique, « Le temps est déjà écoulé pour la période de transition prolongée », a-t-il ajouté. Les décideurs doivent aborder de nombreuses questions simultanément et en même temps. Nous n’avons pas encore vu le plan d’action coordonné que nous avions promis plus tôt, accompagné d’un calendrier opérationnel pour les élections. Les délais prévus pour l’élaboration d’une constitution et la réalisation d’un recensement ne cadrent pas avec le calendrier des élections de décembre 2026.

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Le manque de financement gouvernemental et les retards dans les décisions juridiques et politiques ralentissent ces processus. Ni la MINUSS, ni la communauté internationale, ni les organes de gestion électorale ne peuvent apporter un soutien complet si ces décisions cruciales ne sont pas prises. Aucune explication n’a été donnée quant aux raisons pour lesquelles les décisions nécessaires n’avaient pas été finalisées ni quant à la date à laquelle elles le seraient.

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