La France et le Sénégal ont décidé de former un comité mixte pour organiser les modalités du retrait des forces françaises du Sénégal, Paris étant « contraint » de se retirer de plus de 70 % des pays africains dans lesquels il avait des forces, la décision de former le comité a été annoncée dans un communiqué conjoint publié par le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot et son homologue sénégalais Yassina Fall. Le communiqué indique qu’une décision a été prise de créer un comité mixte pour réglementer les conditions du retrait des forces militaires françaises du Sénégal et d’achever le transfert des installations militaires françaises du pays d’ici fin 2025.
Le communiqué indique que les deux pays prévoient de travailler sur une nouvelle coopération dans le domaine de la défense et de la sécurité qui prend en compte les priorités stratégiques de toutes les parties, récemment, la France a été contrainte de se retirer de plus de 70% des pays africains où elle avait des troupes, tout en maintenant une présence à Djibouti (1 500 soldats) et au Gabon (350 soldats), le Tchad et le Sénégal avaient auparavant exigé le retrait des soldats français de leurs pays, et c’est dans ce contexte que le processus de retrait des soldats français du Tchad a débuté en décembre dernier, début janvier, le président sénégalais Bassiro Dioumaye Faye a déclaré que le Sénégal était « un pays indépendant et qu’il ne devrait pas y avoir de soldats étrangers dans un pays indépendant ».
Faye a confirmé avoir chargé le ministre sénégalais des Armées de préparer une nouvelle doctrine qui permettrait la fin totale de la présence militaire étrangère dans le pays d’ici 2025, après avoir souligné la nécessité de fermer la base militaire française dans le pays, courant 2022 et 2023, quatre autres pays, le Niger, le Mali, la République centrafricaine et le Burkina Faso, ont demandé à Paris de retirer son armée de leurs territoires, sur fond d’informations faisant état d’un rapprochement de ces pays avec la Russie.
