Le gouvernement malien a annoncé qu’il allait commencer à intégrer 2 000 combattants des groupes armés alliés dans l’armée et les forces de sécurité, dans le but de construire la paix avec divers mouvements qui luttent contre le régime en place, le programme d’intégration inclura des mouvements qui ont récemment déclaré leur allégeance à l’armée malienne et combattu dans ses rangs, tels que les « groupes d’autodéfense », les milices « Dozo dan Amasagou » et la milice touarègue « Imghad » affiliée au gouverneur de la région de Kidal, le général El Hadj Ag Gamou, le ministre de la Réconciliation nationale, le général Ismael Wagué, a déclaré que l’intégration de ces combattants est le début de la création d’un climat de confiance durable entre toutes les parties prenantes cherchant à promouvoir une réconciliation sincère et durable.
Le ministre a déclaré que travailler pour parvenir à une réconciliation avec les mouvements qui ont accepté de fusionner avec le gouvernement et de lutter dans ses rangs représente une réponse aux résultats du dialogue national organisé l’année dernière, le Conseil militaire au pouvoir au Mali s’était retiré de l’« Accord de paix et de réconciliation » signé en Algérie en 2015, et avait organisé un dialogue national en mai 2024, au cours duquel il avait annoncé sa volonté de négocier avec les mouvements armés qui accepteraient le désarmement et l’intégration dans l’armée, ces derniers jours, le ministre de la Paix et de la Réconciliation du gouvernement de transition à Bamako a tenu une réunion avec les chefs des factions qui seront intégrées dans l’armée, et les a assuré que cette démarche s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des résultats du dialogue national organisé à la fin de l’année dernière.
Le ministre a déclaré que dans la première phase, deux mille combattants seront intégrés et mille combattants qui ne sont plus en mesure de travailler selon le système de l’armée et des forces armées seront pris en charge.
