Politique

Guterres met en garde contre les attaques du M23, les Européens étudient « toutes les options »

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré : « Les combats en cours au Sud-Kivu (en République démocratique du Congo), en raison de l’offensive continue du mouvement M23, menacent de pousser toute la région dans l’abîme », dans un discours prononcé à l’ouverture du sommet annuel de l’Union africaine dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, Guterres a appelé à « éviter à tout prix l’escalade régionale », ajoutant qu’« il n’y a pas de solution militaire… et la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo doivent être respectées ».
De son côté, le porte-parole des Affaires étrangères de l’Union européenne, Anouar Al-Aouni, a déclaré que « la violation continue de l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo ne restera pas sans réponse », le responsable européen a ajouté dans un discours prononcé à l’ouverture du sommet africain que « l’Union européenne étudie d’urgence toutes les options qui s’offrent à elle », imputant la responsabilité du conflit dans l’est du Congo aux « forces du M23 », de son côté, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, dont le pays abrite le siège de l’Union africaine, a déclaré dans un discours à l’ouverture du sommet que « la résolution des conflits… doit rester au cœur » des efforts des dirigeants africains. La Première ministre de la République démocratique du Congo, Judit Somino Toloka, a averti avant le sommet africain que la situation humanitaire dans l’est de son pays était « très désastreuse ».
Le mouvement armé M23, que le Congo accuse le Rwanda de soutenir, et que ce dernier dément, malgré les déclarations des Nations unies sur la présence d’environ 4.000 soldats rwandais combattant dans l’est du Congo, a pris le contrôle vendredi de la ville de Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, les affrontements entre les combattants de ce mouvement et l’armée congolaise, appuyée par les forces onusiennes et africaines, ont fait ces dernières semaines la mort d’au moins 2.900 personnes, selon les Nations unies.

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