Le président français Emmanuel Macron a appelé à un « retrait immédiat » des combattants du M23 de Bukavu et de l’aéroport de Kavumu, dans l’est de la République démocratique du Congo, suite à l’escalade des tensions et au contrôle partiel de la ville par les rebelles, cela s’est produit lors d’un appel téléphonique avec son homologue congolais, Félix Tshisekedi, où Macron a souligné la nécessité d’un cessez-le-feu et du retour des autorités civiles et militaires dans la ville, Macron a souligné – dans un message sur la plateforme « X » – que le mouvement « M23 » doit se retirer immédiatement de Bukavu et assurer le retour des autorités civiles et militaires sans délai. Il a également appelé à la libération de l’aéroport de Kavumu pour la reprise des vols civils et humanitaires, et a exhorté le Rwanda à soutenir la mise en œuvre de ces mesures urgentes.
Il a ajouté que la France était prête à mettre en œuvre « de nouvelles sanctions multilatérales contre toutes les parties contribuant au conflit armé et à l’instabilité dans l’est de la RDC », de son côté, l’Union européenne a exprimé sa préoccupation face à l’entrée du mouvement M23 à Bukavu, et dénoncé le non-respect des appels au cessez-le-feu, « Le contrôle de Kavumu et l’entrée à Bukavu du mouvement M23, soutenu par le Rwanda, sont une source d’inquiétude », a déclaré Anwar Al-Awni, porte-parole des Affaires étrangères de l’UA, notant que l’UA envisage toutes les options disponibles pour répondre à ces violations continues de la souveraineté de la RDC, la Belgique a également fermement condamné l’attaque, appelant au retrait du M23 et des forces rwandaises, et a averti que la poursuite des opérations militaires aggraverait les souffrances humanitaires et menacerait d’étendre le conflit.
Bruxelles a également exhorté toutes les parties à s’engager dans un dialogue régional et une médiation, soulignant qu’elle envisageait, en coopération avec ses partenaires européens et internationaux, de prendre des mesures supplémentaires, de son côté, le mouvement M23 a annoncé qu’il attendait le « bon moment » pour bouger, indiquant la possibilité d’étendre son contrôle sur la ville.
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