En Afrique, nous posons toujours la même question : pourquoi sommes-nous en retard ? Mais si l’on connaît la raison, l’étonnement disparaît, car la chose la moins chère en Afrique, ce sont les principes, qui s’achètent et se vendent aux enchères publiques. La politique a trouvé son chemin vers ces ventes comme d’autres biens, car de nombreux pays ont commencé à proposer leurs positions politiques à la vente dans les enchères publiques organisées par l’Algérie. Cette dernière a imposé aux régimes fragiles africains un principe d’esclavage, achetant des votes avec des dollars et des euros, généreusement et sans rendre de comptes.
Si auparavant les positions politiques des pays étaient prises en fonction de l’intérêt national, des principes politiques et des stratégies, aujourd’hui, le facteur matériel a pris le pas. La prise de décision politique est désormais influencée par ceux qui achètent les consciences et la loyauté avec des millions de dollars contre l’État marocain, ciblé par l’Algérie pour la seule raison qu’il incarne un symbole de liberté et de dignité, qu’il soutient les causes africaines et favorise la conscience politique des citoyens. Un éveil que l’État algérien, héritage du colonialisme français, combat pour prolonger la domination occidentale sur l’Afrique en exploitant l’ignorance politique des peuples et en endormant leurs dirigeants pour les soumettre à la France.
L’Éthiopie, autrefois ravagée par les guerres et la famine, est devenue un vaste champ d’enchères publiques où s’achètent les soutiens politiques favorables à l’Algérie dans sa crise fabriquée contre le Maroc. Face à la neutralité honorable adoptée par plusieurs gouvernements africains, l’Algérie a utilisé l’argent politique sale pour corrompre des chefs d’État, plaçant un demi-milliard de dollars sous leurs pieds en échange d’un simple poste au sein de l’Union africaine. Résultat : ces dirigeants ont successivement annoncé leur soutien à l’Algérie et contribué à l’encerclement politique du Maroc, en trahissant les principes du partenariat gagnant-gagnant que ce dernier avait proposé aux pays africains.
Mais l’Algérie ne s’est pas arrêtée là. Elle a menacé certains chefs d’État africains de déstabilisation par le biais de groupes terroristes et de pressions financières s’ils ne renonçaient pas à leur neutralité pour afficher leur soutien à sa cause. Et il semble qu’elle ait réussi, selon les dernières nouvelles en provenance d’Éthiopie. Plutôt que d’œuvrer à la reconstruction de l’Afrique, ravagée par les conflits et la misère, elle orchestre des ventes aux enchères sur ses ruines et les squelettes de ses enfants affamés pour asseoir son influence politique.
Naturellement, cet argent politique, que l’Algérie utilise pour acheter les consciences et la loyauté de certains dirigeants africains, attire les faibles et les opportunistes qui commercent avec l’avenir de leurs nations. L’obsession algérienne de nuire au Maroc dépasse toute autre priorité nationale. Pourtant, alors que le président algérien affiche son amitié et sa proximité avec la France devant les caméras, ce même pays a commis des massacres en Algérie, selon les Algériens eux-mêmes. Mais ce n’est qu’un écran de fumée. Les Français affirment ouvertement avoir « créé » l’Algérie, en faisant le plus grand pays d’Afrique et en contribuant à sa démographie, autrefois en déclin. Voilà le véritable rôle malveillant que joue l’Algérie sur notre continent.
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