Politique

Contrairement aux mensonges de Tebboune, le régime militaire jette la militante des droits de l’Homme Abla Qamari dans les prisons de la nouvelle Algérie

Dans un geste illustrant la situation préoccupante des droits de l’homme en Algérie, les autorités ont intensifié leurs campagnes répressives contre les défenseurs des droits humains et les militants politiques, en utilisant le système judiciaire pour formuler des accusations discutables et les emprisonner. Dans ce contexte, la Cour de Ouargla, située dans le sud du pays, a récemment condamné la militante des droits humains Abla Qamari à une peine de trois ans de prison, dont deux ans ferme et un an avec sursis.

Selon l’organisation algérienne SHOAA pour les droits de l’homme, ce verdict fait suite à un appel du jugement initial rendu le 6 janvier 2025, qui avait condamné Abla Qamari à trois ans de prison ferme. Les autorités avaient ordonné sa détention provisoire le 25 septembre 2024. Par la suite, le juge d’instruction du tribunal de Ouargla avait prononcé, le 11 décembre 2024, un non-lieu partiel et renvoyé l’affaire devant le tribunal correctionnel pour des accusations liées à la liberté d’expression, en lien avec son activisme en faveur des droits humains.

L’incarcération d’Abla Qamari survient alors que le président Abdelmadjid Tebboune affirme publiquement que la « nouvelle Algérie » ne compte aucun militant des droits de l’homme ou prisonnier d’opinion derrière les barreaux. Cette déclaration contraste fortement avec la réalité, où des militants comme Abla Qamari sont emprisonnés pour avoir exprimé des opinions critiques sur la situation économique et sociale du pays.

L’arrestation d’Abla Qamari a suscité une vague d’indignation parmi les défenseurs des droits humains, qui dénoncent les campagnes de répression et les poursuites arbitraires visant les militants politiques et des droits de l’homme. Son arrestation initiale avait eu lieu sur son lieu de travail, en raison de publications et de vidéos qu’elle avait diffusées sur Facebook. Détenue depuis le 25 septembre 2024, elle avait entamé une grève de la faim de plusieurs jours pour protester contre l’injustice de sa situation.

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Abla Qamari s’est fait connaître par sa participation active au mouvement populaire, notamment à travers ses publications sur les réseaux sociaux où elle exprimait ses positions politiques. Elle n’a pas hésité à défendre les prisonniers d’opinion et à manifester sa solidarité à leur égard, ce qui a probablement motivé les autorités à formuler des accusations fragiles pour la faire incarcérer.

Cette affaire met en lumière les contradictions entre les déclarations officielles et la réalité vécue par les militants des droits de l’homme en Algérie, soulignant la nécessité d’une attention accrue de la communauté internationale sur la situation des droits humains dans le pays.

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