Politique

D’anciens présidents africains à la tête des efforts de paix en RDC

Dans le cadre d’une initiative visant à stabiliser l’est de la République démocratique du Congo, trois anciens dirigeants africains ont été nommés pour faciliter le processus de paix conjoint entre la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ces dirigeants sont : l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo et l’ancien Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, ils ont été choisis comme facilitateurs de cette initiative, qui fait suite à un sommet conjoint des dirigeants le 24 février 2025.

Cette coopération vise à rassembler les efforts de diverses initiatives de paix, notamment les processus de Luanda et de Nairobi, dans un cadre unique. L’objectif principal est de parvenir à un cessez-le-feu durable et de trouver des solutions politiques au conflit en cours dans la région orientale du Congo, cette initiative représente le début d’une nouvelle approche de la médiation, passant du simple recours au président angolais João Lorenç comme médiateur unique à un groupe de dirigeants chevronnés dotés d’une vaste expérience dans la gestion des crises régionales, Kenyatta a précédemment dirigé le processus de paix de Nairobi et possède une expérience dans le traitement des groupes armés dans la région. Obasanjo, qui dispose d’un solide réseau international et d’une longue expérience de médiation dans les conflits africains, est considéré comme une autorité morale dans ce contexte, selon les observateurs.

Bien que Desalegn ait précédemment présidé l’Union africaine, il apportera son expertise technique et institutionnelle pour guider le dialogue vers un règlement efficace, bien que les efforts de paix précédents aient connu quelques progrès, les combats entre les forces congolaises et le mouvement armé M23 se sont intensifiés, provoquant l’échec des négociations à plusieurs reprises, les processus de paix précédents, comme celui de Nairobi qui a débuté en avril 2022, ont eu du mal à maintenir leur élan en raison du retrait des forces kenyanes et du manque d’engagement total du gouvernement congolais dans les négociations, des défis ont également surgi en raison des divergences politiques régionales, notamment en ce qui concerne les demandes du Rwanda d’un dialogue entre le gouvernement congolais et le mouvement M23, qui ont été totalement rejetées par Kinshasa.

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