Politique

La mission de la CEDEAO quitte la Guinée-Bissau après que le président Umaro Sissoco Embalo a menacé de l’expulser

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a annoncé que sa mission en Guinée-Bissau avait quitté le pays samedi 1er mars, après que le président Umaro Sissoco Embalo a menacé de l’expulser, la CEDEAO a annoncé avoir envoyé une mission en Guinée-Bissau en coordination avec le bureau des Nations Unies pour trouver une solution qui réunirait l’opposition et le gouvernement après l’escalade des divergences sur le calendrier des prochaines élections présidentielles, ces dernières semaines, les tensions politiques se sont intensifiées en Guinée-Bissau après que le président Embalo a annoncé que des élections auraient lieu le 30 novembre, 10 mois après la fin de son mandat.
L’opposition estime que cette décision est contraire à la Constitution, qui stipule que le mandat du président est de cinq ans. Embalo a pris ses fonctions le 27 février 2020 et doit quitter le pouvoir à la même date le mois dernier, après l’escalade du conflit, la Cour suprême du pays a décidé que les élections devraient avoir lieu le 4 septembre, mais le président a déclaré qu’il s’en tenait à la loi électorale, qui stipule que « les élections législatives ou présidentielles doivent avoir lieu entre le 23 octobre et le 25 novembre », le départ de la mission de la CEDEAO a coïncidé avec le retour du président Embalo d’une visite à Moscou mardi dernier, où il a rencontré le président Vladimir Poutine et discuté de la situation dans le pays et dans la région en général, selon la presse officielle du pays.
Alors qu’Embalo a salué les bonnes relations de son pays avec Moscou, le président Vladimir Poutine a déclaré que les entreprises russes montraient un intérêt croissant à opérer sur le marché bissau-guinéen.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a été un partenaire clé du processus politique en Guinée-Bissau et a été la première à reconnaître les résultats des élections remportées par le président Embalo en 2020, ses opposants refusant d’accepter sa victoire et de l’accepter comme président élu.

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