Les relations entre l’Ouganda et le Kenya connaissent de nouvelles tensions, cette fois en raison de la polémique suscitée par la couverture médiatique kenyane du général Muhoozi Kainerugaba, fils du président ougandais Yoweri Museveni et commandant des Forces de défense du peuple ougandais, les récents reportages de presse à son sujet ont suscité des réactions de colère en Ouganda, où certains de ses partisans affirment que les médias kenyans ont été injustes dans leur couverture de lui.
Selon un rapport publié par un site Internet kenyan, un groupe d’Ougandais envisage d’organiser des manifestations devant le Haut-Commissariat du Kenya à Kampala, exprimant leur rejet de ce qu’ils décrivent comme la « partialité des médias » contre le général Muhoozi.
Les organisateurs de la manifestation, membres de la Ligue nationale ougandaise, estiment que certains articles de la presse kenyane sont impartiaux et injustifiés, et incluent des critiques satiriques à l’encontre d’un éminent militaire ougandais, la crise s’est aggravée après que le journal kenyan The Standard a publié un titre controversé : « Enfant quatre étoiles : pourquoi les tweets de Muhoozi pourraient-ils alimenter les tensions dans la crise en RDC » ?
Le rapport comprenait des photos de Muhoozi dans son uniforme militaire et soulignait une série de tweets qu’il avait publiés sur la situation dans l’est de la RDC, en particulier sur la violence contre la communauté tutsie, ces tweets ont suscité un large débat, certains les considérant comme irresponsables et susceptibles de compliquer la crise régionale, tandis que d’autres les ont vu comme reflétant le point de vue du général sur la situation sécuritaire dans la région, le général Muhoozi n’a pas tardé à réagir, se rendant sur X (anciennement Twitter) pour publier une série de tweets en réponse à ce qu’il a décrit comme une attaque médiatique à son encontre.
Dans ses tweets, il a indiqué que l’intérêt des médias kenyans pour lui était la preuve de sa popularité là-bas, et il est même allé jusqu’à suggérer l’idée de se présenter à des élections politiques au Kenya, soulignant sa confiance dans la possibilité de sa victoire.
