L’indice mondial du terrorisme, publié chaque année par l’Institut pour l’économie et la paix basé à Sydney, a montré que plus de la moitié des « victimes mondiales du terrorisme » en 2024 se trouveront dans la région du Sahel en Afrique, selon les chiffres de l’institut, sur 7.555 personnes tuées dans le monde à cause des attaques de groupes armés en 2024, 3.885 ont été tuées dans la région du Sahel, soit 51%, le Burkina Faso arrive en tête des 163 pays couverts par l’indice pour la deuxième année consécutive, avec 1 532 décès, mais il a connu une baisse du nombre de décès par rapport à 2023, où il avait enregistré 1 935 décès.
Le Niger a enregistré la plus forte augmentation du nombre de décès au niveau mondial, soit 94%, avec 930 victimes nigériennes tuées en 2024, le Mali est passé de la troisième à la quatrième place, enregistrant 604 décès en 2024, selon l’indice qui suit le nombre d’attaques, de morts, de blessés et d’otages dans le monde, l’indice considère qu’au cours des deux dernières années, « le centre géographique du terrorisme s’est déplacé du Moyen-Orient vers la région du Sahel », où le groupe « Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin », lié à Al-Qaïda, et d’autres groupes liés à l’organisation « État islamique » sont principalement actifs.
La liste des dix pays comptant le plus grand nombre de victimes d’attaques armées dans le monde comprend cinq pays africains : le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Nigéria et la Somalie.
