La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé d’activer une force en attente pour lutter contre le terrorisme et les défis sécuritaires communs dans la région, l’activation de la force a été annoncée lors du 43e sommet des chefs d’état-major du Groupe des Sept, qui a débuté le 11 mars à Abuja et a duré trois jours. La décision d’activer la force de réserve chargée de lutter contre le terrorisme est intervenue en application des recommandations et propositions soumises au groupe en août 2024, ont pris part au sommet les chefs d’état-major des armées des pays d’Afrique de l’Ouest, le chef d’état-major de la Force en attente de la CEDEAO, le général Cyriake Akenyeom, et le commissaire à la politique, à la sécurité et à la paix du groupe, le Dr Abdul Fattah Moussa.
La réunion a également vu la participation d’un certain nombre de commandants d’opérations militaires et de certains experts en sécurité accrédités par le Département des affaires politiques, de la paix et de la sécurité, lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre nigérian de la Défense, Badaru Abubakar, a appelé à la mobilisation des ressources et au renforcement des capacités de défense contre les menaces terroristes dans la région de l’Afrique de l’Ouest, le Commissaire de la CEDEAO chargé de la politique et de la sécurité, Abdelfattah Moussa, a déclaré que la sécurité régionale est menacée par la montée des groupes terroristes, des mouvements extrémistes violents et du crime organisé transnational, Moussa a appelé à mettre l’accent sur les infrastructures de défense à la lumière de la situation politique régionale qui a changé suite au retrait de l’alliance G5 Sahel de la CEDEAO et à la création d’une « confédération spéciale ».
Début janvier, l’Alliance Sahel a annoncé la formation d’une force militaire conjointe de 5 000 hommes pour lutter contre le terrorisme et les menaces sécuritaires dans la région du Sahara et du Sahel, commentant la création de la force, le ministre nigérien de la Défense, Salifou Modi, a déclaré que la présence de l’armée conjointe sur le terrain n’était qu’une question de temps.
