Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la libération et la réconciliation au Cameroun (MLRC), un parti d’opposition, a fait des déclarations virulentes contre le gouvernement, l’accusant de tenter de l’exclure de la course présidentielle de 2025, Kamto a déclaré que ces tentatives font « partie d’un complot lancé par le régime au pouvoir dirigé par le président Paul Biya, dans le but d’empêcher toute véritable opposition et de consolider le pouvoir entre les mains du parti Rassemblement démocratique du peuple camerounais », Kamto a affirmé que le parti au pouvoir cherche à modifier les règles électorales en sa faveur, en utilisant des moyens légaux et administratifs pour empêcher sa candidature.
Il a ajouté : « Nous ne permettrons à aucun parti de nous exclure du processus électoral et nous ne reculerons pas dans notre lutte pour faire partie de l’avenir politique du Cameroun », Kamto a souligné les tentatives continues visant à porter atteinte à l’intégrité des élections, évoquant des pressions juridiques et administratives exercées sur son parti pour entraver ou invalider sa candidature, il considérait ces mesures comme faisant partie d’une « conspiration » plus vaste visant à maintenir la domination politique sur le Cameroun, selon un rapport publié par la radio française RFI, Kamto estime que ces tentatives représentent une réelle menace pour la démocratie dans le pays, et qu’elles visent à maintenir la situation politique entre les mains des mêmes forces au pouvoir depuis plus de trois décennies.
Il a ajouté que ces tactiques ne sont pas nouvelles, mais plutôt une extension des méthodes gouvernementales utilisées lors des élections précédentes, dans ses récentes déclarations, Kamto a souligné que son parti ne resterait pas les bras croisés face à ces tentatives. « Le peuple camerounais mérite des élections libres et équitables, et nous ne permettrons pas au gouvernement de lui voler sa volonté. Nous poursuivrons notre lutte, quels que soient les défis », a-t-il déclaré, Kamto a souligné que cette crise représente un véritable test pour la démocratie du pays, notant que l’opposition n’abandonnera pas ses demandes de réforme politique et de modernisation du système électoral pour garantir l’intégrité des élections.
