Politique

Les combats reprennent dans l’est du Congo alors que les pays voisins cherchent à relancer le processus de paix

Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, dans l’est de la République démocratique du Congo se sont affrontés aux milices alliées au gouvernement, alors que les pays de la région tentaient de donner un nouvel élan aux initiatives de paix chancelantes, l’avancée rapide du M23 depuis janvier a permis de capturer les deux plus grandes villes de l’est du Congo, faisant des milliers de morts et forçant des centaines de milliers de personnes à fuir leurs foyers, les pays d’Afrique australe et orientale ont déployé des efforts diplomatiques répétés pour résoudre le conflit, craignant qu’il ne dégénère en une guerre régionale plus vaste. Le dernier revers à ces efforts est survenu lundi lorsque les rebelles du M23 ont renié leur promesse de se retirer de la ville stratégique de Walikale, accusant l’armée congolaise de ne pas avoir réussi à arrêter son offensive dans cette ville, les habitants ont rapporté que des rebelles et des combattants d’une milice pro-gouvernementale, connue sous le nom de Wazalindu, se sont affrontés dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu. Au Nord-Kivu, des affrontements ont éclaté pour le deuxième jour consécutif près des rives du lac Édouard, situé à la frontière entre le Congo et l’Ouganda, selon Muhindo Tafutini, un militant de la société civile locale, au Sud-Kivu, des combats ont éclaté dans plusieurs villes au nord de Bukavu, la capitale provinciale, prise par le mouvement M23 en février, selon des habitants, les dirigeants des principaux blocs politiques d’Afrique australe et orientale se sont réunis lundi pour promouvoir un plan visant à garantir un cessez-le-feu dans un conflit enraciné dans les conséquences durables du génocide rwandais de 1994 et la concurrence pour le contrôle des ressources minérales.

  Un avertissement international sur le déclenchement d'un conflit régional avec l'escalade de la violence dans l'est de la RDC

Dans une déclaration ultérieure, ils ont déclaré avoir nommé cinq anciens chefs d’État pour faciliter le processus de paix. Les présidents désignés sont : Olusegun Obasanjo du Nigéria, Kgalema Motlanthe de l’Afrique du Sud, Sahle-Work Zewde de l’Éthiopie, Uhuru Kenyatta du Kenya et Catherine Samba-Panza de la République centrafricaine.

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