Politique

Lancement d’une plateforme numérique pour faciliter la création de partis politiques en Mauritanie

Le ministère mauritanien de l’Intérieur a lancé hier une plateforme numérique pour faciliter la création et le fonctionnement des partis politiques, selon un communiqué publié sur sa page Facebook officielle, la création de cette plateforme « s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à développer le pluralisme démocratique » en Mauritanie et à « simplifier les procédures liées à la formation des partis politiques, gagner du temps et renforcer la justice et la transparence », le communiqué cite le ministre de l’Intérieur, de la Promotion de la Décentralisation et du Développement local, Mohamed Ahmed Ould Mohamed El-Amin, expliquant dans un discours prononcé lors de la cérémonie de lancement de la plateforme qu’il s’agit d’« un outil qui met le service de création de partis politiques à la disposition des acteurs politiques où qu’ils se trouvent, même via leurs téléphones portables, ou dans l’un des bureaux d’accueil des citoyens de l’Agence nationale de l’état civil et des documents sécurisés, répartis sur tout le territoire national. Il s’agit également d’une étape supplémentaire dans la consolidation du pluralisme démocratique dans le pays et le rapprochement des services aux citoyens ».

Le responsable mauritanien a rappelé la récente modification de la loi sur les partis politiques, où le législateur, selon le ministre, « a tenu à l’actualiser en fonction des transformations nationales, tout en apportant des garanties qui préservent le rôle noble des partis politiques dans la formation et l’expression de la volonté politique », les amendements à la loi sur les partis politiques ont été introduits « pour corriger la voie démocratique et réglementer les mécanismes de travail des partis selon une vision claire et efficace », en décembre dernier, le gouvernement mauritanien a approuvé un projet de loi modifiant les conditions de création et de dissolution des partis politiques. Le gouvernement avait affirmé à l’époque que la loi visait à permettre aux partis de « s’acquitter pleinement de leurs devoirs en élaborant leurs programmes communautaires et en guidant les citoyens », le nouveau texte comprend trois axes concernant les conditions de constitution des partis, leur gestion et leur dissolution.

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