Le président du Conseil de souveraineté du Soudan et commandant de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, a affirmé sa réticence à faire des compromis ou à négocier avec les Forces de soutien rapide, les accusant d’être une « milice terroriste qui viole le caractère sacré du peuple ». Il a déclaré samedi, dans un discours adressé au peuple soudanais à l’occasion de l’Aïd el-Fitr : « Cette guerre que traverse mon pays, déclenchée par la milice d’Al-Dagalo et ses aides et partisans, entre dans sa troisième année et a fait à la nation et à ses citoyens la pire chose qui puisse arriver en temps de guerre ».
Il a ajouté : « Les atrocités commises contre notre peuple et l’amertume que ces criminels lui ont infligée, leurs images, leurs sons et leurs blessures renouvelées, rendent les options nulles face à ces criminels et à leurs partisans. Je leur dis, au nom des personnes déplacées et exilées, dont l’argent a été pillé, des personnes assiégées, des mères endeuillées, des enfants orphelins et des martyrs, que nous ne pardonnerons pas, nous ne ferons aucun compromis, nous ne négocierons pas et nous ne romprons pas notre alliance avec les martyrs », selon ce qui a été rapporté par le site web de RT, il a ensuite souligné que les forces armées « se tiennent à égale distance de tous les citoyens et ne se rangent du côté d’aucun parti au détriment des autres ». Il a poursuivi : « Je renouvelle l’engagement des forces armées envers le peuple : il ne reculera devant aucune défaite face à la milice terroriste d’Al-Dagalo. Malgré cela, les portes de la nation restent ouvertes à tous ceux qui, parmi les hommes armés, font preuve de discernement et se repentent. La grâce pour les droits publics et la résolution des problèmes militaires sont toujours possibles ».
Al-Burhan a lancé un appel aux citoyens des zones contrôlées par les Forces de soutien rapide (FSR) : « J’appelle nos concitoyens des zones rebelles à cesser de soutenir le projet colonial d’Al-Dagalo et à protéger leurs enfants de ceux qui voudraient les mener à leur perte.
