Des dizaines de militaires et de civils de groupes soutenant l’armée burkinabè ont été tués vendredi dans une attaque soupçonnée d’avoir été menée par des groupes armés dans l’est du pays, ont indiqué dimanche à l’AFP des sources locales et sécuritaires, une source sécuritaire de la région a indiqué qu’une « violente attaque a visé l’unité de Diabaga », la plus grande ville du district de Tabua, dans la région de l’Est, faisant « des dizaines de morts et un grand nombre de blessés ». Il a expliqué que parmi les victimes figuraient « des soldats et des volontaires civils soutenant l’armée ».
La source a ajouté que l’unité « a subi des tirs nourris de centaines d’assaillants », une autre source sécuritaire a confirmé l’attaque, précisant que « plusieurs terroristes ont été neutralisés lors de la riposte », suivie d’une « opération de ratissage dans la zone », une source médicale à Fada N’Gourma, la plus grande ville de la région Est, a déclaré : « 30 blessés, tous des membres des forces de sécurité, ont été transférés hier (samedi) à l’hôpital régional », depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à des attaques de groupes armés liés à Al-Qaïda et à l’État islamique. Ces attaques ont tué plus de 26 000 personnes et déplacé près de deux millions de personnes dans le pays, selon ACLED, une organisation non gouvernementale qui suit les victimes des conflits dans le monde.
