Dans sa première déclaration depuis que l’armée soudanaise a expulsé les Forces de soutien rapide de la majeure partie de Khartoum, le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti), a déclaré que la guerre au Soudan n’était pas encore terminée, mais qu’elle ne faisait que commencer, soulignant son refus de négocier avec l’armée, Hemedti a déclaré dimanche que ses forces s’étaient redéployées de Khartoum à Omdurman dans le cadre d’une stratégie militaire visant à renforcer leurs positions et à réorganiser leurs rangs.
Hemedti a ajouté dans une déclaration audio publiée sur les réseaux sociaux que « le retrait de Khartoum est temporaire et nous reviendrons plus victorieux », les déclarations de Hemedti interviennent alors que l’armée soudanaise consolide ses positions, après avoir pris le contrôle d’un important marché à Omdurman qui avait été utilisé par les Forces de soutien rapide pour lancer des attaques. L’armée contrôle la majeure partie d’Omdurman, qui abrite deux bases militaires majeures, dans une démarche qui semble viser à sécuriser l’ensemble de la capitale soudanaise, samedi, le chef du Conseil de souveraineté du Soudan et commandant de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, a exclu toute négociation avec les Forces de soutien rapide, promettant de les écraser. Il a également déclaré que « la porte de l’amnistie est ouverte à quiconque dépose les armes ».
Al-Burhan a déclaré : « Le chemin vers la paix et la fin de la guerre est toujours ouvert, et tout cela est possible, et le chemin est clair, c’est que cette milice (les Forces de soutien rapide) dépose les armes », la semaine dernière, l’armée soudanaise a annoncé avoir pris le contrôle du palais républicain et des bâtiments ministériels dans le centre de la capitale, précisant qu’elle avait détruit l’équipement des Forces de soutien rapide et « saisi leurs armes dans les zones susmentionnées ».
