Politique

Museveni arrive à Juba pour tenter de désamorcer les tensions entre factions rivales

Le président ougandais Yoweri Museveni est arrivé à Juba, la capitale, en proie à des tensions suite à la détention du vice-président Riek Machar, un incident qui a suscité des inquiétudes dans la région et fait craindre une nouvelle guerre civile au Soudan du Sud, cette visite représente le plus haut niveau d’efforts diplomatiques que le pays ait connu depuis le début de la crise politique résultant des affrontements entre les factions du sud, le président Salva Kiir et son adjoint, Riek Machar, s’accusent mutuellement d’avoir incité aux troubles qui secouent le pays ces dernières semaines, Museveni, qui a été reçu par le président Salva Kiir à l’aéroport international de Juba, a exprimé sa détermination à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays et à œuvrer pour développer une coopération conjointe dans divers domaines, notamment la sécurité et l’économie.

Il s’agit de la première visite de Museveni au Soudan du Sud depuis trois ans, et elle intervient à un moment particulièrement sensible, alors que les forces ougandaises sont entrées au Soudan du Sud le mois dernier pour soutenir Salva Kiir dans les affrontements armés entre les forces gouvernementales et les milices Nuer dans l’État du Haut-Nil, Museveni a indiqué que les discussions avec le président Salva Kiir aborderaient des questions liées à la situation politique actuelle du pays, le président ougandais a souligné l’importance qu’il accorde au renforcement de la coopération entre les deux pays pour parvenir à la stabilité dans la région, il a déclaré qu’il attendait avec impatience des discussions fructueuses qui contribueraient à renforcer les relations entre les deux pays, en mettant l’accent sur la stabilité et le développement durable.

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De son côté, le président Salva Kiir a accusé le vice-président Riek Machar, qui a dirigé les forces rebelles pendant la guerre civile entre 2013 et 2018, d’inciter aux conflits et de fabriquer les crises actuelles dans le but de comploter un coup d’État contre lui.

Ce conflit a conduit Machar à être assigné à résidence la semaine dernière. Les Nations Unies ont ensuite émis des avertissements selon lesquels la situation au Soudan du Sud pourrait dégénérer en une nouvelle guerre civile à caractère ethnique.

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