Politique

Un responsable de l’ONU : Le terrorisme menace toujours l’Afrique de l’Ouest et le Sahel malgré les succès en matière de sécurité

Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a souligné les « efforts fructueux » pour lutter contre le terrorisme et promouvoir la stabilité, mais a insisté sur les préoccupations concernant la faiblesse persistante de l’éducation et le manque d’opportunités d’emploi, « alors que la région est confrontée aux défis du terrorisme et du changement climatique », cette déclaration a été faite lors d’un exposé du responsable de l’ONU Leonardo Santos Shimao au Conseil de sécurité de l’ONU sur le rapport du Secrétaire général sur les activités du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

S’exprimant par liaison vidéo depuis la capitale sénégalaise, Dakar, Shimao a souligné les menaces sécuritaires persistantes dans la région, notant que « les parties concernées ont souligné la nécessité de poursuivre les efforts diplomatiques et le soutien financier pour maintenir la Force opérationnelle mixte multinationale, qui est actuellement le seul mécanisme de sécurité opérationnel dans la région », il a souligné le récent retrait du Niger de la force, notant que cette décision intervient dans un contexte de préoccupations croissantes en matière de sécurité, le Représentant spécial a salué les efforts de l’Alliance Sahel pour coordonner les opérations et renforcer l’autorité de l’État, mais a averti que « les progrès restent fragiles dans toute la région, notamment en raison de l’intensification des attaques terroristes dans les zones frontalières du nord, ciblant principalement les pays sahéliens du Bénin et du Togo ».

Le responsable de l’ONU a cité des exemples de transformations positives dans la région, notamment le lancement par le Mali d’un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration, dans le but de démobiliser 3 000 anciens combattants, dont 2 000 rejoindront les forces armées, entre-temps, a-t-il ajouté, plus de 700 dirigeants nigériens se sont réunis pour participer à des « évaluations nationales » afin de définir les objectifs du processus de transition du pays, Shimao a souligné certains problèmes urgents qui nécessitent davantage d’attention.

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