Politique

A deux jours du vote…Quelles sont les attentes concernant l’élection présidentielle au Gabon ?

La campagne pour l’élection présidentielle au Gabon se termine ce soir, et les candidats entrent dans une période de silence électoral en attendant le jour du scrutin, prévu le samedi 12 avril, samedi sera un jour différent pour les Gabonais, qui se rendront aux urnes sans aucun membre de la famille Bongo, qui dirige le pays depuis plus de 50 ans, sur les listes électorales, au milieu de la compétition et des slogans de construction, de libération et de revitalisation économique, huit candidats (sept hommes et une femme) se disputent le Palais d’Or de la capitale, Libreville, construit en 1977 et qui a subi par la suite de nombreuses rénovations et améliorations architecturales.

De nombreux observateurs fondent leurs espoirs sur les résultats des élections et la perspective de mettre fin au régime militaire, que le pays ne connaît que depuis la tentative de coup d’Etat manquée contre le premier président, Léon M’ba, en 1964. La France est intervenue pour le rétablir dans ses fonctions, depuis lors, le Gabon a instauré un régime civil et est devenu un symbole de stabilité politique en Afrique, jusqu’à ce que l’actuel chef de la junte militaire mène un coup d’État en août 2023, les candidats à la présidence brandissent des slogans sur la lutte contre la corruption et la réforme du système économique afin d’influencer les électeurs, l’ancien Premier ministre Alain Claude, 57 ans, insiste sur la nécessité d’une réforme économique et d’une rupture avec les erreurs administratives commises par le régime précédent.

Son principal rival, le général Brice Olgué Nguema, est accusé d’être un continuateur de l’ère Bongo, caractérisée par le gaspillage des fonds publics et l’abus de pouvoir à des fins personnelles, Claude promet à ses partisans de créer des opportunités économiques et d’établir des entreprises industrielles qui contribueront à diversifier l’économie nationale, Claude réitère sa promesse que s’il gagne, il fournira des revenus aux groupes vulnérables et pauvres à partir des revenus pétroliers et miniers du pays. Il affirme également qu’il est capable de sauver le pays du régime militaire, qui considère que son rôle est de rester aux frontières, et non de faire de la politique et des palais.

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