La Force conjointe du G5 Sahel a annoncé, dans un communiqué mercredi, que les unités nigériane et burkinabè qui leur étaient affiliées ont repoussé, dans la soirée du 5 janvier 2021, des terroristes qui étaient sur le point d’attaquer les villages de Coleman et Tacabougou au Niger et au Burkina Faso, après avoir reçu des informations du renseignement.
Les unités nigérianes ont obtenu des informations selon lesquelles des éléments de groupes terroristes armés s’étaient infiltrés dans le village de Coleman. Dès notification, le Centre de commandement conjoint a coordonné une intervention aérienne avec les partenaires de la Force conjointe du Sahel.
Le communiqué indiquait qu’un avion américain de surveillance et de reconnaissance avait survolé la zone avant que deux avions de combat français ne la rejoignent. Pendant ce temps, les unités nigérianes de la force combinée étaient en route vers le village. À son arrivée, elle a remarqué que les terroristes avaient pris la fuite après avoir volé du bétail mais sans nuire à la population civile.
Alors que les unités nigérianes rassuraient les habitants de Coleman, un avion de guerre français a signalé avoir tiré des coups de feu à 40 km à l’ouest, à la frontière avec le Burkina Faso. Sur la base des renseignements, des unités burkinabè sont intervenues dans le village de Takapogo pendant que les terroristes tentaient de voler du bétail.
Avec l’arrivée des unités d’attaque burkinabè, les terroristes ont fui sans commettre l’acte qu’ils faisaient.
Selon la même source, ces événements démontrent la grande force de coordination entre les composantes de la force interarmées et avec ses partenaires. Elle a également montré la relation de confiance entre la population et la force conjuguée du Groupe Sahel, qui a confirmé son efficacité lors du processus de «confiance durable» mené par les unités nigériane et burkinabè le long de la frontière commune en décembre dernier.
