Politique

Le procès du leader du Mouvement libéral démocrate en Guinée-Conakry reporté

La chambre d’appel de la Cour de Guinée Conakry a reporté au 22 avril le procès de l’opposant Aliou Bah, prévu mercredi, c’est la troisième fois que la cour d’appel reporte le procès de l’opposant, initialement condamné début janvier à deux ans de prison pour outrage au chef de la junte militaire au pouvoir, le général Mamady Doumbouya, et appel à la déstabilisation, Aliou Bah dirige le parti du Mouvement libéral démocrate et a constamment critiqué le régime militaire qui a renversé le président élu Alpha Condé et pris le pouvoir en septembre 2021, selon l’équipe de défense, la raison de sa condamnation était son appel aux chefs religieux du pays à briser le silence sur la situation difficile en Guinée.

Le chef de l’opposition affirme que l’armée n’est pas qualifiée pour diriger le pays politiquement et qu’elle devrait céder le pouvoir aux civils et retourner dans les casernes, selon les médias africains, les autorités ont empêché la presse, les avocats, les représentants de la société civile et certains diplomates étrangers d’entrer dans la salle d’audience, provoquant un tollé et conduisant au report de la session au 22, le conseil militaire au pouvoir fait l’objet de critiques nationales et internationales pour avoir restreint les libertés et cherché à empêcher les manifestations et protestations pacifiques, l’opposition affirme qu’il a commencé à utiliser la détention comme un moyen de faire taire les dissidents et les critiques des conditions de vie difficiles auxquelles est confrontée la population en raison de la détérioration de l’économie.

La junte militaire au pouvoir en Guinée Conakry a été vivement critiquée ces derniers jours pour sa décision d’accorder une grâce générale à l’ancien président Moussa Dadis Camara, emprisonné pour génocide, meurtre et torture.

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Toutefois, le décret présidentiel publié par le chef du Conseil militaire de transition précise que la décision d’amnistie générale est intervenue à la demande du ministre de la Justice et pour des raisons de santé.

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