Le président américain Donald Trump a donné l’ordre de retirer les forces de son pays de la Somalie aujourd’hui, vendredi, 5 jours avant de quitter la Maison Blanche, cédant le pouvoir au président élu Joe Biden, et coïncidant avec le moment où la Somalie se prépare pour les élections législatives et présidentielles prévues pour ce janvier, selon le calendrier publié par Gouvernement somalien.
Les forces américaines – qui sont estimées à 700 soldats – sont stationnées en Somalie depuis 2013, principalement à la base Helani de l’aéroport international de Mogadiscio, à la base aérienne de Bledogli, à 100 km à l’ouest de Mogadiscio, et dans la ville côtière de Kismayo, à 500 km au sud de Mogadiscio, et elle a une présence limitée en Ville de Bosaso au nord-est de la Somalie et ville de Galcaio au centre de la Somalie.
La mission principale des forces est de soutenir l’armée somalienne dans sa guerre contre le mouvement al-Shabab al-Mujahideen, en formant les commandos somaliens et en menant des frappes aériennes contre les sites d’Al-Shabaab et ses dirigeants.
Le commandement américain AFRICOM a déclaré que le retrait des forces est en fait un repositionnement, car une partie de ces forces sera transférée dans un pays d’Afrique de l’Est, et le reste sera envoyé en dehors de la région de l’Afrique de l’Est, ajoutant qu’il surveillera la situation là-bas et continuera à diriger les frappes sur Al-Shabaab.
Mais le chef du Heral Center for Security Studies, Hussein Sheikh Ali, estime que le retrait de ces forces aura un impact sur le processus de lutte contre les organisations armées en Somalie, comme Al-Shabaab et l’État islamique, considérant ces forces comme un soutien important pour lutter contre ces groupes.
