Des sources militaires soudanaises ont révélé qu’un obus d’artillerie avait explosé dans un camp militaire de la région d’Umm Doblo, dans l’État frontalier de Gadaref, avec l’Éthiopie, tuant deux soldats et en blessant 3 autres, soulignant que l’explosion était « normale ».
La frontière soudano-éthiopienne a été témoin de tensions militaires au cours des dernières semaines, après que des membres de l’armée soudanaise ont été «pris en embuscade par les forces et les milices éthiopiennes», alors qu’ils revenaient de «peigner la zone autour de Jabal Abutiour à l’intérieur du territoire soudanais», ce qui a entraîné des «pertes en vies humaines et en matériel», selon ce que Khartoum a annoncé.
Des affrontements armés ont éclaté à la fin de l’année dernière au cours de la frontière contestée pendant plus d’un siècle. La Grande-Bretagne a tracé individuellement les frontières en 1903, tandis que l’Éthiopie affirme qu’une partie de son territoire se trouve à l’intérieur du Soudan.
Les forces de l’armée soudanaise ont été déployées le long de la bande frontalière avec l’Éthiopie, et l’armée était stationnée dans les territoires qui avaient été capturés, à savoir Al-Lakdi, Tumat Al-Lakdi, Jabal Abutiour, Jebel Tayara, East Barkat Noreen, à l’est de Wad Kuli, et Umm Qazaza Khorchin Qal’a, l’encens se poursuivra et les spectacles se poursuivront. Militaire jusqu’à l’achèvement du contrôle de la partie soudanaise, dans les régions de Benishangul et Abdel-Rafa.
Selon un communiqué publié sur la page officielle du Conseil de souveraineté de transition sur le site Internet «Facebook»: «Malgré la mobilisation militaire et la mobilisation menées par l’Éthiopie dans les zones confrontées à nos forces à Al-Fashaqa, nous confirmons que nos forces resteront sur leurs terres afin de préserver la souveraineté stipulée dans les chartes et accords qui affirment le droit du Soudan. Dans les terres de a misère ».
L’agence de presse soudanaise a rapporté que le Premier ministre Abdullah Hamdok a renouvelé la position du Soudan selon laquelle il n’avait pas l’intention d’entrer en guerre avec un pays, soulignant que «les territoires dans lesquels les forces armées se sont redéployées et ouvertes (à la frontière avec l’Éthiopie) ne sont pas sujets au conflit et ne devraient pas l’être».