La Somalie a annoncé samedi que la Cour internationale de justice avait rejeté la demande du Kenya de reporter une audience dans le différend maritime entre les deux pays.
Cela est venu dans un clip vidéo publié par le vice-Premier ministre somalien Mahdi Mohamed Guled, sur sa page Facebook.
En août 2014, la Somalie a déposé une plainte auprès du tribunal concernant le différend de frontière maritime entre les deux pays, et l’affaire a depuis été entendue, la Cour internationale a reporté la session plus de 3 fois, à la demande du Kenya, la plus récente datant de juin dernier.
À 15h20 GMT, il n’y avait aucun commentaire de Nairobi sur ce que Guled avait annoncé, mais le Kenya avait soumis une demande à la Cour de justice, le 28 janvier, pour reporter l’audience.
Le Kenya a justifié sa demande en disant que « la question du conflit est complexe et que la clarification des faits en lui, à partir de cartes et de documents, exige qu’elle soit directe, et non déterminée par défaut en raison des circonstances de l’épidémie de Corona ».
Ken Ojito, procureur général du Kenya, a déclaré dans un communiqué de presse à l’époque: « Il s’agit d’une affaire complexe qui nécessite une présentation correcte. Nous avons des cartes et des documents qui doivent être clarifiés directement au tribunal. Cela ne sera pas possible grâce à une audience virtuelle ».
Ojito a estimé que « la tenue d’une audience virtuelle pour se prononcer sur une question aussi grave serait injuste et préjudiciable au Kenya ».
Le différend entre Mogadiscio et Nairobi est enraciné dans un différend sur une superficie de 160 580 kilomètres carrés dans l’océan Indien.
La Somalie revendique la région parce qu’elle considère que ses frontières maritimes à l’océan Indien s’étendent de la même manière jusqu’à la frontière terrestre vers le sud en direction du Kenya.
Alors que le Kenya confirme que les frontières de la Somalie se terminent au point de rencontre des frontières côtières kenyane et somalienne sous la forme d’un angle droit.
