L’Union européenne se félicite de nouvelles possibilités de dialogue et d’engagement continus avec le Zimbabwe et réaffirme son ambition de relations plus constructives.
L’UE rappelle les conclusions du Conseil du 17 février 2020 et note avec préoccupation que la crise multiforme et prolongée du Zimbabwe s’est encore aggravée, elle est particulièrement préoccupée par une prolifération d’arrestations et de poursuites de journalistes, d’acteurs de l’opposition et d’individus exprimant des opinions dissidentes.
Le gouvernement du Zimbabwe s’est engagé à respecter pleinement ses obligations constitutionnelles et internationales en matière de droits de l’homme, qui impliquent le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, y compris la lutte contre l’impunité.
Les auteurs de violations et d’abus des droits de l’homme devraient être traduits en justice rapidement et les recommandations de la commission d’enquête Motlanthe devraient être mises en œuvre en priorité et d’urgence.
L’UE a décidé de renouveler son embargo sur les armes et de maintenir un gel des avoirs ciblé contre une société, Zimbabwe Defence Industries, en tenant compte de la situation au Zimbabwe, y compris de la nécessité continue d’enquêter sur le rôle des acteurs des forces de sécurité dans les violations des droits de l’homme.
L’UE continuera de suivre de près l’évolution de la situation, en accordant une attention particulière à la situation des droits de l’homme, et rappelle qu’elle est prête à revoir et adapter l’ensemble de ses politiques en conséquence.
Ces mesures n’affectent pas le peuple zimbabwéen, son économie, ses investissements directs étrangers ou son commerce, et le Zimbabwe continue de bénéficier d’un accès en franchise de droits et sans contingent à ses exportations vers l’UE, avec des négociations pour approfondir l’Afrique orientale et australe. (ESA) Accord de partenariat économique (APE) en cours.
Des réformes politiques et économiques accélérées, le respect des droits de l’homme, le renforcement de la confiance dans l’état de droit et la lutte contre la corruption contribueraient de manière significative à la confiance des investisseurs, créeraient un climat d’affaires stable et aideraient le Zimbabwe à tirer pleinement parti des opportunités offertes par l’APE.