L’Algérie étant colonisée par la France depuis un siècle et demi, il y a encore des membres du cercle dirigeant en France qui considèrent l’Algérie comme un territoire français, et c’est pourquoi les autorités françaises continuent de suivre les développements du Hirak populaire en Algérie, et c’est ce qui a apparue à l’occasion du deuxième anniversaire du Hirak, lorsque le président français Emmanuel Macron a contacté le président algérien, Tebboune, pour le soutenir dans ses dernières décisions en déclarant que la France était satisfaite des actions du président algérien Tebboune, notamment la dissolution du Parlement et l’amnistie de certains détenus …
Et à la lumière de l’intérêt français du Hirak populaire en Algérie, plusieurs questions viennent à l’esprit, notamment quelles sont les raisons pour lesquelles Paris suit-elle avec intérêt le retour du Hirak?
Et quelle est l’étendue de son influence et de son pouvoir actuelles sur certaines puissances algériennes? Y a-t-il des intérêts économiques qui justifient cette intervention?…
Premièrement, le Hirak populaire en Algérie vise spécifiquement la France, bien que l’armée algérienne et ses dirigeants soient des fonctionnaires de la France, c’est donc un fait que tout le monde en Algérie connaît, les généraux sont avec la France et le peuple est hostiles aux orientations et aux intérêts français, tout comme l’influence française a commencé à se rétrécir et les adeptes de Paris ne sont encore qu’en Algérie, mais en Afrique tout le monde s’est retourné contre la France, c’est pourquoi le peuple algérien veut supprimer tout intérêt français pour contribuer à accroître l’indépendance de l’Algérie, car la présence américaine se limite à un partenariat dans le secteur pétrolier avec l’Algérie et non à une influence politique, économique et culturelle comme la France.
Aujourd’hui il y a une conscience générale du Hirak populaire algérien pour bannir l’influence française malgré la présence de partis algériens (les généraux) qui servent les intérêts de la France. Le peuple algérien, dans sa grande majorité, rejette l’intervention française, et c’est pourquoi la France est dans son intérêt que le Hirak algérien ne revient plus.
