Jeudi, le gouvernement somalien et le bloc des «candidats à la présidentielle» sont parvenus à un accord pour reporter demain les récentes manifestations.
Cela est intervenu lors des négociations qui ont eu lieu entre les deux parties dans la capitale, Mogadiscio, selon ce qui a été annoncé par le porte-parole du gouvernement somalien, Mohamed Ibrahim Maalou, lors d’une conférence de presse.
Selon Moallem, il a participé aux négociations pour le gouvernement somalien dirigé par le Premier ministre Muhammad Hussein Robley et les présidents des États de Galmudug Ahmed Abdi et Hirschbili Ali Abdullah Godalawi.
Le bloc de candidats était représenté, selon la même source, par les deux anciens présidents, Hassan Sheikh Mahmoud et Sherif Sheikh Ahmed, ainsi que les candidats Abdul Karim Hussein Guled, Taher Mahmoud Jili et Abdel Rahman Abdel Shakour.
Maalou a déclaré que les participants aux négociations visant à apaiser la situation et les récents développements à Mogadiscio ont atteint plusieurs points, notamment le report des manifestations de vendredi.
Moallem a noté que le gouvernement « a exprimé ses regrets sur les escarmouches qui ont eu lieu le 19 février à Mogadiscio, après que le bloc des candidats a tenté d’organiser une manifestation qui s’est transformée en affrontements armés avec les forces gouvernementales », qui ont entraîné le meurtre de 3 personnes.
Les deux parties ont convenu, selon le porte-parole, de « former un comité composé du bloc des candidats et du gouvernement pour mener une enquête sur cet incident ».
Moallem a indiqué que les deux parties « ont exprimé leur désir de poursuivre les négociations politiques sur les élections afin de parvenir à des élections transparentes et justes ».
Ces négociations interviennent à la lumière des tensions politiques dans le pays résultant de l’adhésion de la masse des candidats à la course présidentielle pour organiser des manifestations pacifiques et de l’insistance du gouvernement à empêcher toute forme de rassemblement pour des raisons de santé et de sécurité.
Selon les observateurs somaliens, cet accord «pourrait marquer le début de l’atténuation de la crise politique dans le pays en raison des divergences politiques qui entravent la tenue d’élections présidentielles et parlementaires.