Politique

Les élections législatives en Côte d’Ivoire redonnent l’espoir d’un retour à une vie politique tranquille

Les électeurs ivoiriens ont discrètement voté samedi pour choisir leurs représentants à des élections qui font naître l’espoir d’un retour à une vie politique pacifique après quatre mois de troubles sanglants.

Pour la première fois en dix ans, tous les grands partis politiques ont participé à ces élections, après que l’opposition a boycotté le scrutin présidentiel qui a eu lieu en octobre 2020, et il y a eu des actes de violence avant et après au cours desquels 87 personnes ont été tuées et environ 500 blessées. .

Les bureaux de vote ont fermé à 18 heures (heure locale et GMT). La Commission électorale indépendante annoncera les résultats, successivement, au fur et à mesure que le décompte des voix progressera.

À l’exception de trois blessés à l’arme blanche dans la région de Port Bouet à Abidjan, selon le maire et candidat de l’opposition Silvestre Immo, le vote s’est déroulé sans événements majeurs dans tout le pays, selon des journalistes de l’AFP et des centaines d’observateurs ivoiriens.

Le président Alassane Ouattara avait voté au cours de la journée dans le quartier résidentiel de Cocody à Abidjan, vêtu d’un costume foncé et cravate, un museau léger et un chapeau noir, espérant que son parti, le Rassemblement des Hovites pour la démocratie et la paix, conserverait la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

A Yobougon, la ville populaire d’Abidjan avec le plus grand nombre d’électeurs en Côte d’Ivoire (près de 500 000 sur 7,4 millions), le candidat Michel Gbagbo, fils de l’ancien président Laurent Gbagbo, a également voté, exprimant son espoir «que les choses se passent bien, ce sentiment dominait largement les électeurs rencontrés par l’Agence France-Presse, épuisés par la violence électorale de l’histoire moderne du pays.

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Ce vote marque un retour majeur du Front populaire de Côte d’Ivoire, le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, dans le jeu électoral.

Le Front populaire de Côte d’Ivoire a boycotté toutes les élections qui ont eu lieu depuis l’arrestation de Gbagbo en avril 2011 à Abidjan et transféré à la Cour pénale internationale de La Haye après les violences post-électorales, au cours desquelles près de 3000 personnes ont été tuées.

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