Politique

Des dizaines de morts et des centaines de blessés dans des explosions à l’intérieur d’un camp militaire en Guinée équatoriale

Le bilan des explosions accidentelles dans un camp militaire en Guinée équatoriale est passé à 30 lundi, a rapporté la télévision d’Etat, après que 10 autres corps aient été retrouvés sur le site détruit, la télévision a déclaré que 600 personnes avaient été blessées dans les explosions qui ont détruit des maisons près du camp à la périphérie de Bata, la capitale économique du pays, ajoutant que le bilan devrait augmenter.

Des images diffusées par la station ont montré des bâtiments détruits et incendiés, et des personnes, y compris des enfants, étaient retirées des décombres, tandis que des blessés gisaient sur le sol d’un hôpital.

Elle a ajouté que trois enfants, âgés de trois à quatre ans, avaient été retirés vivants et emmenés à l’hôpital.

Dimanche après-midi, quatre puissantes explosions ont détruit des bâtiments dans le camp militaire de Nkua Ntuma dans la capitale économique de Bata, en plus des innombrables maisons qui l’entourent.

Le président du pays, Teodoro Obiang Nguema, qui dirige la Guinée équatoriale d’une main de fer depuis son accession à la présidence à la suite d’un coup d’État en 1979, a accusé les agriculteurs d’avoir permis à un incendie de se propager et l’armée de négliger de surveiller l’arsenal d’armes du camp.

Dans un communiqué diffusé à la télévision publique, le président du pays a déclaré que l’affaire était liée à « un accident causé par la négligence de l’unité chargée de stocker des explosifs, de la dynamite et des munitions », notant que les attentats à la bombe avaient fait des morts et des blessés.

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Un habitant de Bata, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat, a déclaré à l’AFP: « Mon oncle, qui est soldat dans le camp, vient d’appeler pour dire que ce matin il a trouvé que les corps de cinq membres de sa famille étaient complètement brûlés ».

« Nous n’avons pas dormi de la nuit. Les maisons brûlaient sans relâche et nous avons entendu de petites explosions », a déclaré à l’AFP Teodoro Nguema, également un habitant de la région.

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