Le Secrétaire général António Guterres a fermement condamné l’attaque lancée par des hommes armés non identifiés le 15 mars à Banebango, dans la région de Tillaberi, en République du Niger. Il a présenté ses condoléances aux familles des victimes, exprimant ses vœux pour un prompt rétablissement pour les blessés.
Dans un communiqué de presse publié par son porte-parole, le Secrétaire général a exhorté les autorités nigériennes « à ne ménager aucun effort pour traduire les auteurs en justice », le Secrétaire général a également «réaffirmé l’engagement des Nations Unies à continuer d’appuyer le Niger dans ses efforts pour combattre et prévenir le terrorisme et l’extrémisme violent, pour promouvoir la cohésion sociale et pour parvenir à un développement durable».
Le porte-parole des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a déclaré, lors de sa conférence de presse quotidienne, que le chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ben Chambas, avait publié une déclaration condamnant l’attaque. Il a exhorté les autorités nigérianes « à prendre les mesures nécessaires pour que les responsables de cette attaque odieuse soient arrêtés et traduits en justice ».
Dans le même contexte, le Président de l’Assemblée générale, Volkan Bozkir, a condamné aujourd’hui le meurtre horrible de 58 civils – dont 6 enfants – qui revenaient d’un marché hebdomadaire dans l’ouest du Niger, il a exprimé sa sympathie au gouvernement et au peuple nigérien.
Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a condamné, dans les termes les plus vifs, les récents massacres horribles de dizaines de civils dans deux villages de l’ouest du Niger.
Il a déclaré que des hommes armés non identifiés ont tué au moins 58 personnes à Dari Dai et Senegogar dans la région de Tillabray, selon un communiqué publié mercredi par Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Six des victimes étaient des enfants âgés de 11 à 17 ans.
«Nous sommes profondément attristés et en colère que des civils, y compris des enfants, soient parmi les victimes», a déclaré Mme Poirier.