Politique

La Somalie nie l’existence d’un accord maritime avec le Kenya

Le ministre somalien de l’information, Abu Bakr Othman, a déclaré: « Il n’y a pas d’accord pour délimiter les frontières maritimes avec le Kenya ».
Cela est intervenu lors d’une conférence de presse samedi soir, en réponse à une déclaration du ministère kényan des Affaires étrangères vendredi, accusant la Somalie de «désavouer» l’accord maritime conclu entre les deux pays il y a plus de 35 ans.
Une déclaration, que le ministre somalien a examinée lors de sa conférence de presse, « n’est pas conforme à la question litigieuse, mais reflète plutôt les déclarations précédentes (kenyanes) qui ne sont pas fondées. Il n’y a pas d’accord sur la délimitation des frontières maritimes avec le Kenya ».
Dans le même contexte, le ministre a déclaré: « Le parlement somalien a rejeté à une écrasante majorité le mémorandum d’accord signé entre les deux pays sur le règlement à l’amiable du différend en 2009 », et donc les accusations du Kenya à la Cour internationale de Justice de ne pas considérer ce mémorandum comme un la base d’une solution sont les «accusations nulles».
En août 2014, la Somalie a déposé une plainte auprès de la Cour internationale de Justice concernant le différend relatif à la frontière maritime entre les deux pays, car elle a examiné l’affaire depuis, mais la Cour a reporté la session plus de 3 fois à la demande du Kenya, la plus récente date de juin dernier.
Concernant l’accusation par le Kenya de la Somalie de chercher à contrôler son pays, le ministre somalien a affirmé: « Nous ne convoitons pas un pouce des terres kényanes, mais nous sommes plutôt un pays pacifique qui respecte la souveraineté de ses voisins ».
Le différend entre Mogadiscio et Nairobi est enraciné dans un différend sur une superficie de 160 580 kilomètres carrés dans l’océan Indien.
La Somalie revendique la région car elle estime que ses frontières maritimes à l’océan Indien s’étendent de la même manière jusqu’à la frontière terrestre vers le sud en direction du Kenya, ce qui confirme que les premières frontières se terminent au point de rencontre de la frontière côtière entre les deux côtés sous la forme d’un angle droit.
Le différend a affecté les relations des deux pays, qui ont atteint le stade de l’éloignement diplomatique et de l’expulsion des ambassadeurs.

  Addis-Abeba annonce qu'elle est prête à accueillir une réunion entre les parties au conflit au Soudan
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top