Politique

Sassou Nguesso est le favori pour remporter le scrutin présidentiel congolais

Le président Denis Sassou-Nguesso, 77 ans, qui en a passé 36 à la barre, cherche à être réélu au premier tour du scrutin présidentiel, dimanche, au Congo Brazzaville.
Des ballons ont été soulevés au-dessus du Palais des Congrès de Brazzaville, qui était recouvert de deux images géantes du candidat. Et inscrit sur les affiches de campagne du candidat du Parti travailliste congolais la phrase «un coup de grâce», pour prouver sa détermination à être réélu dès le premier tour, comme cela s’est produit en 2016, devant ses six rivaux. « Les jeunes gagneront à la réélection de Denis Sassou-Nguesso », lit-on sur les banderoles.
Six candidats sont en lice pour les élections prévues dimanche 21 mars. Avec le président Denis Sassou-Nguesso, ils sont:
Guy Brice Parfait Kulillas, Matthias Dzon, Joseph Kijnombe Kia Mpongo, Albert Onianghee, Angios Ngangoya Ngambe et Dave Ofram Mavola.
Beaucoup de problèmes économiques pour la population du pays, qui compte cinq millions d’habitants, avec un PIB qui devrait baisser de 9% en raison du Covid-19, même avant la crise sanitaire, le produit intérieur brut atteignait 2279 dollars en 2019 contre 3922 dollars en 2012 à l’ère des revenus pétroliers, selon la Banque mondiale.
Face au dilemme de la dépendance au pétrole, Sassou Nguesso a centré sa campagne sur la jeunesse et l’agriculture, estimant qu’il était « honteux » pour le pays d’importer l’essentiel des biens qu’il consommait.
Les partisans des principaux rivaux du président sortant, et deux de ses anciens ministres passés dans l’opposition, Guy-Brice Parve Colilas et Matthias Dzon, se sont réunis pour clôturer la campagne par des rassemblements à Brazzaville.
Sassou Nguesso est arrivé au pouvoir en 1979. Il a été battu par Pascal Lissouba lors des premières élections multipartites en 1992, mais ce rare exemple de rotation pacifique en Afrique centrale a pris fin en 1997 avec le retour de Sassou Nguesso au pouvoir, après une guerre civile avec les forces de Lesuba. En 2015, il a modifié la disposition constitutionnelle limitant le nombre d’États présidentiels à deux.

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