Aujourd’hui, le Soudan a appelé l’Éthiopie à accepter la proposition de former un mécanisme quadripartite pour superviser les négociations du «barrage de la Renaissance» entre Khartoum, Le Caire et Addis-Abeba, s’étonnant de l’objection éthiopienne.
Le ministre soudanais de l’Irrigation, Yasser Abbas, a déclaré: « Nous pensons que les expériences internationales sous la direction de l’Union africaine donneront une impulsion politique aux négociations bloquées entre les trois pays pendant des mois, malgré plusieurs séries de pourparlers », selon le Soudanais agence de presse « SUNA ».
Le ministre soudanais a appelé « toutes les parties à travailler pour résoudre les problèmes liés au barrage de la Renaissance éthiopienne », appelant l’Éthiopie à accepter une médiation quadripartite pour parvenir à un accord juridique, juste et contraignant qui réponde aux exigences des trois pays, qui partagent l’eau du Nil Bleu.
En février dernier, les autorités soudanaises ont proposé de créer un mécanisme quadripartite qui inclurait les Nations Unies, l’Union européenne, l’Union africaine et les États-Unis d’Amérique, ce qui a été bien accueilli par l’Égypte et rejeté par l’Éthiopie.
Les déclarations du ministre soudanais sont intervenues quelques heures après que le ministre égyptien de l’irrigation, Mohamed Abdel Atti, ait confirmé que le Caire n’accepterait pas les mesures unilatérales prises par l’Éthiopie dans le barrage de la Renaissance. Abdel-Ati a ajouté, dans des déclarations à la presse, que le barrage de la Renaissance et son impact sur les eaux du Nil est l’un des défis majeurs auxquels l’Égypte est actuellement confrontée, en particulier à la lumière des mesures unilatérales prises par la partie éthiopienne.
