Serge Bozanga, porte-parole de la rebelle «Alliance des patriotes pour le changement» en République centrafricaine, a annoncé que le président déchu François Bozize avait accepté de présider l’alliance.
Selon les médias locaux lundi, Bozanga a expliqué que la coalition composée de 6 groupes rebelles avait reçu une réponse positive à la proposition soumise à Bozize concernant sa direction de la coalition.
Le porte-parole a ajouté que l’ancien président Bozizi a une expérience militaire et qu’il coordonnera toutes les actions militaires au sein de «l’Alliance des patriotes pour le changement».
Il est à noter que la Cour constitutionnelle suprême d’Afrique centrale a rejeté la demande de Bozizi le 27 décembre 2020, de se présenter aux élections présidentielles pour crime et génocide contre l’humanité et de l’inclure sur la liste des sanctions des Nations Unies.
La République centrafricaine a sombré dans le chaos en mars 2013 lorsque les hommes armés de la coalition « Séléka », et la plupart de ses membres musulmans, ont évincé le président Bozizi, qui était soutenu par la milice chrétienne soutenue par la France, « Anti Balaka ».
Le 9 décembre 2013, les forces françaises, en coopération avec les forces africaines présentes dans le pays, ont désarmé plus de sept mille combattants de la « Séléka » et les ont placés dans différentes casernes de la capitale, Bangui, ce qui a provoqué la colère des musulmans considérant que ces forces représentaient une mesure de protection pour eux dans Affronter les milices chrétiennes.
Les tentatives pour parvenir à une paix durable ont échoué à plusieurs reprises à un moment où les groupes armés contrôlent la majeure partie du pays.
En février 2019, le gouvernement centrafricain a signé un accord avec plusieurs groupes armés contrôlant de vastes zones, en vertu duquel il s’est engagé à intégrer certains combattants dans les nouvelles unités de l’armée et leurs dirigeants au sein du gouvernement.