Tous les analystes politiques s’accordent à dire que la situation en Algérie aujourd’hui plonge le pays dans le «chaos» en raison d’une pénurie de denrées alimentaires et d’un vide politique causé par l’état de santé du président Tebboune, ainsi que la lutte entre les généraux qui a été pleinement médiatisée. Ces craintes coïncident avec des rapports américains parlant de «printemps arabe» très proche en Algérie et un chaos attendu qui le placera au même niveau que la Libye, de la Syrie, du Yémen et l’Irak.
Des rapports ont également soulevé des questions sur le retour de la chaleur dans la relation entre les deux pôles du pouvoir, à savoir la présidence et le service de renseignement après des mois de tiraillements et de confusion.
Cette démarche a été renforcée par la déclaration d’innocence du parrain du renseignement algérien, le général Toufik, afin d’ouvrir la voie au consensus attendu entre les deux pôles du pouvoir, qui nécessite le départ du parti qui avait précédemment chargé l’arène politique (le général assassiné Gaid Salah), et les sources qui suivent l’affaire n’ont pas exclu que les deux parties étaient parvenues à la conviction qu’il était vain de poursuivre le conflit entre les deux pôles de généraux, la présidence et les anciens chefs du renseignement et le danger de cela pour le présent et l’avenir du pays, surtout à la lumière des signaux non rassurants concernant la chute de l’Algérie dans le chaos très proche du «printemps arabe», ce qui impose un réaménagement des dossiers du front intérieur et de mettre de côté les divergences précédentes.
Des rapports internationaux ont cité que «l’Algérie sera le cinquième pays instable dans un proche avenir, après le Yémen, Syrie, Irak et Libye », ce qui a peut-être renforcé les inquiétudes de l’autorité en Algérie et a poussé les parties influant à une révision politique du front intérieur et à une tentative de réprimer le peuple algérien et de contourner ses revendications.