Politique

Des ONG de droits de l’Homme demandent à l’ONU de faire une enquête sur les disparitions forcées en Algérie

Trois organisations algériennes de défense des droits de l’Homme ont enregistré plus de 1000 cas de disparition forcée en Algérie depuis le début du Hirak en février 2019. Ces organisations ont déclaré dans un communiqué reçu par notre site, que le crime de disparition forcée en Algérie, menée par les services de sécurité du régime dictatorial des généraux, est devenu systématique et politique.

Un responsable de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, qui a préféré l’anonymat par crainte d’être enlevé par les  renseignements militaires en Algérie, a expliqué que les disparitions forcées se produisent dans tous les segments de la société en Algérie, sur des opposants politiques comme sur des citoyens ordinaires, et une façon protégée par des pratiques législatives et judiciaires qui ne respectent pas la constitution algérienne ou les lois nationales, ainsi, le crime de disparition forcée demeure parmi les violations les plus graves conformément à la Charte internationale des droits de l’Homme et un voyage de souffrance pour la victime, sa famille et l’ensemble de la société en plus de la force répressive de l’État du régime des généraux qui est pratiqué sur ses opposants en violation explicite des conventions locales et internationales.

Le responsable des droits de l’homme a poursuivi: «Peut-être que la mort enregistrée de 59 Algériens hors du champ d’application de la loi parmi les disparus de force et l’affirmation du gouvernement selon laquelle ils ont été tués lors d’accidents de circulation ordinaires, ce qui augmente l’inquiétude face à ce crime à la lumière de l’élargissement de la politique d’impunité en raison de l’absence de responsabilité et de contrôle pour quiconque à l’intérieur du système de sécurité, et ceux contre lesquels des réclamations ont été soumis exposant des citoyens à des disparitions forcées avec une inaction suspecte des services de sécurité pour dissimuler toute plainte ou rapport qui lui serait soumis à cet égard, il a ajouté que les organisations déclarent leur solidarité avec les victimes de disparition forcée et leurs familles et confirment que le crime de disparition forcée en Algérie est systématique, délibéré et perpétré par les autorités algériennes de façon continue sans responsabilité ni contrôle pour les auteurs.

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Par conséquent, nous appelons les Nations Unies à mener une  enquête internationale pour connaître le sort de toutes les personnes disparues de force et les libérer immédiatement, et ordonner aux autorités algériennes de cesser immédiatement de commettre le crime de disparition forcée, qui est perpétré de manière excessive par les services de sécurité.

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