Politique

Kinshasa accueille des pourparlers pour parvenir à un accord sur le grand barrage de la Renaissance

Kinshasa a accueilli une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan pour s’entretenir sur le controversé barrage de la Renaissance en cours de construction par Addis-Abeba sur le Nil, des responsables du ministère congolais des Affaires étrangères et de la présidence ont déclaré que la réunion de trois jours serait accueillie par le président Félix Tshisekedi, qui a assumé la présidence de l’Union africaine le mois dernier.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Fakih Mohamed, devrait assister aux pourparlers, plus tôt ce mois-ci, l’Égypte et le Soudan ont exhorté la République démocratique du Congo à diriger les efforts pour reprendre les négociations sur le barrage en litige.

Malgré ces années, les trois pays ne sont pas parvenus à un accord.

Le Nil, le plus long fleuve du monde, est une bouée de sauvetage qui fournit de l’eau et de l’électricité aux dix pays qu’il traverse.

Les pays en amont affirment que l’hydroélectricité produite par le GERD sera vitale pour répondre aux besoins énergétiques de leurs 110 millions d’habitants, le pays en aval, l’Égypte, qui dépend du Nil pour fournir environ 97 pour cent de son irrigation et de son eau potable, voit le barrage comme une menace pour son existence.

Le Soudan, qui est également un pays en aval, craint que ses barrages ne soient menacés si l’Éthiopie procède au remplissage du barrage du Grand Ethiopian Renaissance avant de parvenir à un accord.

Bien que l’Égypte et le Soudan aient exhorté l’Éthiopie à reporter ses projets de remplissage du réservoir du barrage jusqu’à ce qu’un accord global soit conclu, ce qui permettrait de tester les deux premières pompes du barrage, il a également confirmé son intention de mettre en œuvre la deuxième phase de remplissage du lac du barrage en juillet prochain.

  Éthiopie : Nous poursuivons le remplissage du barrage de la Renaissance, et nous voulons une solution africaine

Mardi, le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi a mis en garde contre la compromission de la part de l’Egypte dans l’eau du Nil. Commentant l’évolution des négociations sur le barrage de la Renaissance éthiopienne, il a déclaré: «Nous ne menaçons personne, mais personne ne peut prendre une goutte d’eau.

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