Politique

Le Bureau des droits de l’homme appelle le Soudan à garantir la responsabilité des violences au Darfour

Une porte-parole du bureau, Marta Hurtado, s’est également déclarée préoccupée par la lenteur des mesures de responsabilisation pour ces actes de violence et les actes de violence antérieurs, malgré les appels répétés des victimes et de leurs familles, la dernière vague de violence a éclaté le 3 avril dans la ville d’El Geneina, lorsque des assaillants non identifiés ont tiré sur un groupe d’hommes de la tribu Masalit, tuant deux personnes et en blessant une autre. En réponse, des éléments armés des tribus Masalit et arabes se sont rassemblés, ce qui a provoqué le déclenchement d’affrontements entre eux.

Dans la soirée du 5 avril, les rues d’El Geneina étaient jonchées de dizaines de cadavres, dont ceux d’enfants et de femmes. La porte-parole a déclaré que ces scènes sont similaires à ce qui s’est passé au Darfour central après les affrontements précédents à la fin de 2019 et à la mi-janvier 2021, Hurtado a ajouté que les récents affrontements avaient entraîné la destruction et l’endommagement de biens publics et privés, notamment un hôpital et un complexe des Nations Unies, et qu’au moins une ambulance avait été attaquée et des agents de santé blessés.

Une porte-parole du Bureau des droits de l’homme a déclaré: «Comme les précédents incidents violents à El Geneina, les autorités n’ont pas réussi à arrêter les affrontements malgré la forte présence sécuritaire dans la ville», elle a exhorté les autorités à remplir pleinement leur rôle de protection de la population sans discrimination et a appelé le gouvernement du Soudan à accélérer la mise en œuvre du plan national de protection des civils.

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Elle a souligné la nécessité de désarmer toutes les tribus responsables de la violence au Darfour, et pour l’État d’être en mesure de maintenir l’ordre et l’état de droit, notamment en empêchant les civils armés «d’appliquer la loi entre leurs propres mains», elle a souligné la nécessité de désarmer toutes les tribus responsables de la violence au Darfour, et pour l’État d’être en mesure de maintenir l’ordre et l’état de droit, notamment en empêchant les civils armés «d’appliquer la loi entre leurs propres mains».

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