Des sources diplomatiques ont confirmé, mardi, que la visite de la ministre soudanaise des Affaires étrangères, Maryam Al-Sadiq Al-Mahdi, aux Émirats arabes unis «n’est pas liée à parler de l’initiative émiratie concernant la frontière entre le Soudan et l’Éthiopie. », Expliquant que Khartoum mène toujours des consultations sur l’initiative et n’a pas pris de décision finale à ce sujet, la visite s’inscrit dans «le cadre de la coopération économique entre les deux pays et de la contribution d’Abou Dhabi à la résolution de la crise économique que traverse le pays et à la participation à la conférence de Paris en mai prochain», selon les sources.
En mars dernier, le gouvernement soudanais a annoncé son approbation d’une initiative des Emirats arabes unis visant à servir de médiateur entre eux et l’Éthiopie pour résoudre leurs différends frontaliers et le problème du «barrage de la Renaissance», l’agence de presse soudanaise a révélé, mardi, que Maryam Al-Sadiq avait discuté avec le directeur général du Fonds d’Abou Dhabi pour le développement, Mohamed Al-Suwaidi, des moyens de poursuivre la coopération avec le fonds et de financer des projets de développement au Soudan, dans l’espoir de financer davantage nouveaux projets dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et des mines.
Le ministre soudanais des Affaires étrangères a discuté du traitement de la dette du fonds envers le Soudan, notant qu ‘«on espère que la conférence de Paris obtiendra des résultats positifs en exonérant les dettes extérieures du Soudan», pour sa part, Al-Suwaidi a souligné que le fonds « cherche à accroître ses activités de développement au Soudan », notant que « le fonds travaille dans le domaine du financement de projets de développement et d’investissement pour atteindre les objectifs de développement durable », selon l’agence de presse soudanaise.
Il a affirmé l’engagement des EAU à s’acquitter de leurs obligations en matière de subventions et à se tenir aux côtés du gouvernement de transition, et a promis d’aider à «exonérer les dettes extérieures du Soudan», expliquant que «les EAU cherchent à apporter une contribution efficace à la roue du développement au Soudan».