Politique

Le Secrétaire général s’est déclaré préoccupé par les récents développements politiques en Somalie

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exprimé sa préoccupation aujourd’hui, jeudi, au sujet des récents développements politiques en Somalie. C’est ce qu’a déclaré son porte-parole, Stefan Dujarric, lors de la conférence de presse quotidienne.

M. Guterres a exhorté les dirigeants du pays à reprendre le dialogue et à parvenir à un accord global basé sur le modèle électoral le 17 septembre et les propositions du Comité technique de Baidoa.

Selon le calendrier électoral, les membres des deux chambres du Parlement fédéral ont été choisis fin décembre et le président fédéral serait élu par le nouveau parlement en février 2021. En septembre 2020, les Somaliens sont parvenus à un consensus sur un modèle électoral pour mettre fin à l’impasse politique de deux ans entre le gouvernement fédéral et les États membres.

« Le Secrétaire général appelle toutes les parties prenantes à faire tout leur possible pour faciliter un accord global, faire preuve de retenue et s’abstenir de toute violence », a déclaré Dujarric en réponse aux questions des journalistes, M. Guterres estime toujours que « l’inclusion et le dialogue constituent la voie la plus efficace pour aller de l’avant ». Dans ce contexte, il a appelé les dirigeants somaliens à mettre de côté leurs divergences afin de parvenir à une solution consensuelle.

Le Secrétaire général s’est entretenu avec le Président Mohamed Abdullahi Mohamed, Farmajo, plus tôt cette semaine.

Dans une déclaration conjointe publiée mercredi, l’ONU et la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), le Canada, le Danemark, l’Union européenne, la Finlande, l’Allemagne, l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), l’Irlande, l’Italie, les Pays-Bas, La Norvège, l’Espagne et la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis sont profondément préoccupés par l’adoption de l’Assemblée du peuple somalien, le 12 avril, d’une résolution remplaçant l’accord du 17 septembre par un processus électoral qui entraînera de longues prolongations du président et du parlement.

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